OÙ
S'ARRÊTER ?
Actes 23.5 - Et Paul dit : « Je ne savais pas,
frères, que ce fût le souverain sacrificateur ;
car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du
chef de ton peuple ».
Cette méditation a pour but d’avertir, elle
n’est pas là pour condamner ou pour fustiger qui
que ce soit. Cependant, nous devons constater
qu’il devient de plus en plus courant dans le
monde chrétien de se moquer, d’insulter les
autorités du pays. Cela va de la caricature en
passant par les blagues douteuses et les
sarcasmes vont bon train.
Nous ne mettons pas ici en doute le bien fondé
de la revendication pour améliorer le bien-être
des défavorisés. Se lever en signe d’indignation
contre les injustices de ce siècle est une
motivation qui devrait animer plus d’un enfant
de Dieu.
Mais l’attitude méprisante envers l’autorité ne
relève pas d’une bonne motivation créatrice mais
elle relève de l’orgueil et de la rébellion qui
habite la nature humaine et qui prend sa source
directement dans la nature dépravée du péché.
La Bible nous encourage à prier pour les
autorités (1 Timothée 2.1 à 3), elle ne précise
pas : seulement pour celles qui sont justes.
Romains 13.1 et 2 nous annonce qu’il faut se
soumettre à ces autorités et que leur résister
attire sur nous une condamnation. Bien sûr qu’il
faut quelquefois se positionner, à l’image des
amis de Daniel, contre celles-ci parce qu’elles
s’opposent à l’exercice de notre foi ;
toutefois, même dans ce cas, le mépris reste
condamnable et désapprouvé par Celui qui les a
instituées.
Bien-aimés, ne nous laissons pas envahir par
l’esprit de ce siècle, avant goût de
l’antéchrist, qui s’insurge contre toute forme
d’autorité. Au contraire, soyons des exemples de
respect, portant le bon fruit de la maîtrise de
soi.
Bonne réflexion.
©
Janvier 2019
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