LE FEU EST-IL ALLUMÉ 7 ?

Actes 2.47 - Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés.

J’aimerais terminer cette série sur le feu par cette constatation : le feu se répand rapidement. Nous voyons les effets de la « Pentecôte » sur l’Église naissante : chaque jour le feu s’était propagé à d’autres cœurs. A nouveau la réflexion qui se pose c’est : pourquoi aujourd’hui les enfants de Dieu se laissent éteindre alors qu’ils devraient embrasés les autres ?

Je pense qu’une des premières causes, c’est que nous ne sommes plus du bois sec. Au début de notre conversion, nous nous sentions « misérables » et complètement dépendants de la grâce divine. Ensuite, les années passant, nous nous sommes enrobés d’une couche de « mousse verdâtre » du « je sais tout » et cette autosuffisance a fait de nous un bois qui ne brûle plus.

Pour d’autres, le feu a été cloisonné, « apprivoisé », étouffé… c’est tellement mieux pour la bienséance, parce que franchement le feu à l’état pur, cela fait désordre. Oui, mais le feu devient inaccessible et pour embraser les autres, mission impossible.

Enfin, et il y a probablement d’autres raisons, nous avons oublié d’alimenter le feu en oxygène : l’oxygène de la relation avec Dieu. Au début de notre vie chrétienne, tout était simple : pas de préjugés, une foi enfantine, un désir profond de retrouver notre Jésus, une recherche intensive de ce qui Lui plaît… Nous nous sommes laissés happés par les occupations, les préoccupations, les soucis en tout genre…

Bien-aimés, une chose est sûre, nous avons besoin de retrouver ce feu communicatif pour embraser notre quartier, notre ville, notre nation !

Bonne réflexion.

© Février 2019

        

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