IMMIGRATION : QUELLES RÈGLES ?
Dieu nous demande :
D’aimer l’étranger (Deutéronome 10.18, Jérémie
7.6). D’accueillir l’étranger - Matthieu 25.35 -
Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à
manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à
boire ; j’étais étranger, et vous m’avez
recueilli…
Peu importe la couleur de notre peau, un être
humain reste un être humain et le Seigneur veut
que nous prenions soin de l’étranger.
Il nous est parlé également dans la Parole de ne
pas opprimer l’étranger (Exode 23.9). Lévitique
25.35 - Si ton frère devient pauvre, et que sa
main fléchisse près de toi, tu le soutiendras ;
tu feras de même pour celui qui est étranger et
qui demeure dans le pays, afin qu’il vive avec
toi.
Il est donc important, en tant qu’enfants de
Dieu, que nous nous alignions avec ce que Dieu
demande. Partager, aimer, accueillir…
d’ailleurs, que cela soit pour l’étranger mais
également pour notre frère, notre sœur !
Cependant, une chose m’interpelle également dans
la Parole : Nombres 9.14 - Si un étranger
en séjour chez vous célèbre la Pâque de
l’Éternel, il se conformera aux lois et aux
ordonnances de la Pâque. Il y aura une même loi
parmi vous, pour l’étranger comme pour
l’indigène. Lévitique 16.29 - C’est ici pour
vous une loi perpétuelle : au septième mois, le
dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes,
vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni
l’étranger qui séjourne au milieu de vous. Lire
aussi Lévitique 18.26, 24.22…
Imaginez un instant cette scène. Nous sommes un
couple d’étranger et nous débarquons chez vous.
Vous nous offrez un lit pour dormir, à manger…
C’est cela aimer n’est-ce pas ? Et c’est ce que
nous sommes chacun de nous appeler à faire non ?
Imaginez maintenant que nous décidions de
prendre votre maisonnée en main. D’inviter nos
amis, de changer de place les meubles, d’imposer
de nouvelles règles de vie... Vous accepteriez
cela dans votre maison sans rien dire ?
Quand je m’arrête sur ce passage de Nombres
9.14, je comprends que l’étranger doit se
conformer à notre façon de vivre, aux règles de
la maison que nous soyons chrétiens ou pas. Par
ailleurs, si mes ressources mensuelles et ma
capacité de couchages peuvent permettre à 4
étrangers d’être accueillis dans ma maison, il
va sans dire que si j’en accueille 10, c’est
toute ma famille qui va être mise à mal et qui
va se retrouver elle-même dans le besoin.
Bien sûr, en tant qu’enfants de Dieu, Dieu
pourvoit mais il nous a doté d’un cerveau et
d’un cœur, et le cœur ne doit pas fonctionner au
détriment du cerveau. L’humanisme ambiant veut
nous faire croire que nous devons accueillir
l’étranger coûte que coûte, être une terre
d’accueil. A défaut, vous pourriez d’ailleurs
être catalogué d’égoïste, de sans cœur...
Cependant, je serais curieuse de voir combien
seraient prêts à ouvrir leur porte pour faire
rentrer chez eux des étrangers, pour leur offrir
un toit et le couvert. Vous êtes-vous déjà posé
cette question ? Il est plus facile de dire aux
autres qu’il faut qu’ils ouvrent leur porte
plutôt que d’ouvrir la nôtre !
Proverbes 14.31 - Opprimer le pauvre, c’est
outrager celui qui l’a fait ; mais avoir pitié
de l’indigent, c’est l’honorer. Dans notre
maison, notre famille, y a-t-il des indigents ?
Je vous rappelle la définition « très pauvre,
sujet à l'oppression et aux abus ». Et dans la
maison de Dieu ? dans l’Église corps de Christ ?
Faut-il pour apaiser ma conscience que j’aille
m’occuper des autres ou suis-je prêt à ouvrir
les yeux sur les besoins de celles et ceux que
je côtoie dans mon quotidien ?
Des questions que je me suis moi-même posées. Je
laisse tout cela à votre réflexion. Que Dieu
vous bénisse.
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