FÉMINISME, QUAND TU NOUS TIENS !
Juges 4.9 - Et Débora se leva, et elle se rendit
avec Barak à Kédesch.
Vous l'aurez compris, c'est quelque chose qui me
tient à cœur : le féminisme, et on pourrait dire
que c'est un de mes chevaux de bataille. Nous
sommes dans une société qui prône le féminisme
et l'état veut éduquer nos petites filles afin
qu’elles soient des féministes en puissance.
Pour s'en convaincre il suffit d'écouter des
étudiantes.
J'entendais dernièrement qu'une femme,
professeur de lettres, encourageait ses élèves à
inventer des mots au féminin. Elle disait qu'il
fallait l'équilibre entre les mots masculins et
féminins et souhaitait que ses élèves inventent
des mots parce qu’il existe trop de mots
positifs pour les hommes et pas assez pour les
femmes. En licence, on vous inculque au travers
des lectures… que la prostitution est un choix
et un métier. Que la société a un manque d’amour
qu’il faut combler ; que ces femmes ont compris
cela et ont décidé d’y pourvoir au travers de
leur profession.
Personnellement, je trouve cela aberrant : la
prostitution est avilissante et asservissante.
Nous sommes dans ces temps où les gens
appelleront bien ce qui est mal et mal ce qui
est bien. Ce qui est fort inquiétant, à mon
sens, c’est que ce sont des personnes ayant une
autorité qui distillent ces enseignements.
Dans certaines communautés, même si cela peut
être très insidieux, le féminisme est également
prôné. Il est bien évident que je ne suis pas de
celle qui encourage les femmes à rester assises,
que du contraire ! Je crois que la femme a sa
place dans l’armée de Dieu et qu’elle doit se
lever dans le domaine où Dieu l’appelle. Là où
je mettrais un mais, c’est lorsque les femmes se
lèvent au détriment des hommes. J’ai été un jour
invitée comme oratrice dans une assemblée. Dans
celle-ci, aucun homme n’était à l’œuvre, seules
les femmes. On pourrait penser qu’il n’y avait
pas d’hommes mais si, ils étaient bien présents
mais devaient rester assis. Cela n’est pas
normal. Ni dans ce sens, ni dans l’autre
d’ailleurs.
En fait, la femme a tellement été mise sur la
touche que parfois, quand elle peut se lever,
elle prend toute la place. Ce que je dis souvent
aux étudiant(e)s, c’est que quand l’ennemi de
nos âmes ne peut nous freiner, il nous pousse
parce qu’il sait que si nous sortons de notre
sphère d’autorité, nous nous mettons en danger.
Nous sommes amenées ainsi dans un déséquilibre.
Or, notre Dieu est un Dieu d’équilibre. L’excès,
qu’il soit de n’importe quelle sorte, n’est pas
bon. Notre Dieu est un Dieu d’équilibre.
Laissons les hommes être des hommes et demeurons
des femmes. Ils ont leurs caractéristiques et
nous les nôtres et nous sommes complémentaires.
Si nous agissons dans la sphère que Dieu nous a
donnée, nous serons tellement bénies et
porterons du fruit.
Je suis convaincue que Dieu est en train de
lever son armée composée d’hommes et de femmes
de valeur, remplies de son Esprit et agissant
dans la sphère que Dieu leur a impartie, nous
soumettant les uns aux autres, tantôt en
position d’autorité, tantôt en position de
soumission. Demandons à Dieu quelle est cette
sphère ? Quelle est notre place ? Aux côtés de
notre époux, dans l’assemblée, dans la société
et levons-nous dans ce que Dieu nous aura
montré. Ne soyons pas des féministes ou son
antonyme. Ne soyons pas non plus des humanistes
mais soyons des soldats et soldates enrôlés dans
l’armée de Dieu, assignés à une mission bien
précise et dans une sphère bien précise.
Je laisse cela à votre réflexion.
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