CONVICTION D'ENFANT !
2 Rois 5.3 - Et elle dit à sa maîtresse : « Oh !
si mon seigneur était auprès du prophète qui est
à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre
! ».
Le témoignage de cette petite fille est
tellement touchant. Peu d'adultes sont capables
de faire ce que les enfants sont capables de
faire. Les Syriens avaient fait une incursion en
Israël et cette petite fille avait été emmenée
captive pour devenir une esclave. Elle était
privée de sa famille, privée de son peuple ;
cependant il n'y avait aucune racine d'amertume
dans son cœur, au contraire, elle désirait
ardemment la guérison de son « maître ». Malgré
la peur que peut engendrer le fait de se
retrouver en pays étranger, elle témoignait de
sa foi avec une conviction poignante, convaincue
que Naaman pouvait être guéri de cette maladie
tellement grave qu'est la lèpre. Elle ne se
posait même pas la question de l'alliance. Le
général syrien n'étant pas juif, il ne pouvait
bénéficier des « grâces » réservées à Israël.
Non dans son cœur, il y avait une conviction
profonde : si mon « maître » est mis en contact
avec l'onction, il guérira, point. C'est beau,
vous ne trouvez pas ?
Si vous comparez l'attitude du roi d'Israël,
vous verrez combien il était incrédule et
combien il se sentait menacé (2 Rois 5.7). Nous,
adultes, sommes souvent comme cela. Dans nos «
petites têtes », il y a toujours un hic ; une
bonne raison pour que la gloire de Dieu ne se
manifeste pas. Je comprends encore davantage
pourquoi le Seigneur Jésus nous a « commandé »
de devenir comme des petits enfants (Matthieu
18.3).
Ma réflexion est : si je me trouvais dans la
même situation, aurais-je la même audace pour
témoigner ? Serais-je replié sur moi-même avec
cette pensée perfide : C'est bien fait pour lui,
il n'avait pas à me traiter en esclave ?
Quelquefois nous disons au Seigneur : « Utilise-moi pour témoigner de Toi ». Mais
sommes-nous prêts à vivre des situations
inconfortables pour pouvoir le faire ?
Sommes-nous prêts à braver les dangers ?
Je me rappelle de cette femme qui demandait à
son pasteur de prier pour son déménagement parce
que l'endroit où elle habitait était un quartier
« chaud ». Le pasteur lui a répondu : « Je ne
vais pas prier pour que le Seigneur enlève la
lumière qu'Il a mis dans ce quartier ! ».
Cependant, chaque matin, il téléphonait à cette
dame pour prier avec elle pour le quartier où
elle vivait. Les choses ont commencé à bouger et
plusieurs se sont convertis. Ensuite le pasteur
lui dira : « Maintenant je peux prier pour ton
déménagement ».
La Bible ne nous dit pas ce qu'est devenue cette
petite fille mais je suis convaincu qu'elle a
été affranchie de son esclavage car Dieu honore
ceux qui l'honorent.
Bonne réflexion.
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