638. Pensée à méditer - Jérémie, le fils prodigue ?

JÉRÉMIE, LE FILS PRODIGUE ?

Jérémie 15.19 (BDS) - Si tu reviens à moi, je te rétablirai. Tu pourras te tenir à mon service. Si ce qui est précieux, tu le sépares de ce qui est vulgaire, tu seras mon porte-parole. Ils reviendront à toi, mais ce n'est pas à toi de revenir vers eux.

En vertu de ce verset, nous pouvons constater que le prophète Jérémie s'est un jour éloigné de Dieu. Au verset 16, il dit, qu'il se faisait une joie de « dévorer » les Paroles de Dieu. Malheureusement c'était du passé, il s'était mis à l'écart, victime du rejet, l'épreuve l'avait rempli de colère (Jérémie 15.17). Il avait les yeux constamment sur sa blessure qui, de ce fait, ne pouvait pas guérir. Il croyait que Dieu l'avait trompé (Jérémie 15.18). Il avait même laissé entrer en lui des paroles vulgaires si je comprends bien le verset du jour.

La Parole de Dieu pour lui était claire : « Si tu reviens à Moi, je vais encore t'utiliser. Tu pourras être à mon service et être mon porte-parole. Ces gens qui t'ont rejeté, ce sera à eux de revenir vers toi ».

Mes bien-aimés : vous avez peut-être été au service du Seigneur. L'opposition constante que vous avez endurée vous a conduit dans le désespoir. Vous avez cédé à l'esprit de rejet, vous vous êtes tenus à l'écart, le cœur rempli de colère et de blessures émotionnelles. Vous en voulez peut-être à Dieu, vous êtes même peut-être retournés à des passions vulgaires en vous disant : « A quoi bon, puisque tout le monde me déteste ! ».

La Parole de Dieu que nous avons sur notre cœur est celle-ci : « Revenez à Lui ! Faites le ménage dans votre vie. Vous n'êtes pas nés pour vous consacrer à la vulgarité, vous avez une destinée glorieuse en Lui. Il est prêt à vous accueillir les bras ouverts, à vous rétablir, à vous utiliser tout à nouveau pour sa gloire. Il est même capable de convaincre vos détracteurs qu'ils ont eu tort. Il viendra avec l'huile de son Saint-Esprit vous consoler et penser toutes les plaies ouvertes de votre âme. Ne restez pas dans votre coin : venez ! ».

Bonne réflexion.