C'EST AUJOURD'HUI !

Luc 13.14 - Le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus ait fait une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler. C’est donc ces jours-là qu’il faut venir pour vous faire guérir, et pas le jour du sabbat ».

Jésus était en train d'enseigner. A un moment, Il s'arrête, Il voit une femme possédée d'un esprit d'infirmité depuis 18 ans, Il l'appelle et la guérit. Cette façon de faire déplaît énormément au chef de la synagogue qui va reprendre la foule présente.

Nous nous offusquons de l'attitude de cet homme mais, bien souvent, n'agissons-nous pas de la même manière ? N'est-ce pas arrivé que Dieu voulait agir lors d'un culte mais que l'on a empêché l'action de l'Esprit parce que le culte c'est pour adorer Dieu, ou parce que cela va prendre trop de temps, ou parce que la prédication ce n'est pas prier pour les gens, ou parce que la manifestation de la puissance de Dieu vient « déranger » l'ordre bien rangé du culte... ?

Mes bien-aimés, si Dieu ne peut pas bénir son peuple avec des grâces d'amour quand celui-ci vient dans sa présence par l'adoration, ou par l'annonce de la Parole, à quoi bon se réunir ? Le seul qui a un fort intérêt à ce que les actions de Dieu soient cloisonnées, c'est l'esprit religieux. Nous l'avons déjà dit : « L'esprit religieux et l'action de vie du Saint-Esprit, cela ne colle pas ensemble ! ». Nous ne sommes pas en train de dire qu'il faut faire n'importe quoi sous prétexte de la liberté dans le Saint-Esprit, mais laissons Dieu être Dieu et laissons-Le conduire nos rencontres.

Pour cette femme, ce jour-là a été Son jour. Elle a été libérée d'une souffrance qu'elle « traînait » depuis 18 ans. Beaucoup d'entre nous allons vivre un culte cette semaine. Que ce jour soit notre jour. Et si nous sommes « chefs », laissons le Saint-Esprit agir comme Il l'entend, qui sommes-nous pour l'empêcher de faire ce qu'Il veut ?

Bonne réflexion.

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