ET
POUR TOI, QU'EN EST-IL ?
Psaumes 73.3 - Car je portais envie aux
insensés, en voyant le bonheur des méchants.
Nous vivons dans un monde qui vit une course
effrénée à la consommation : vêtements,
maquillages, meubles et appareils ménagers en
tout genre, vacances à droite, vacances à
gauche, belle voiture, enfin bref, chaque jour
nous présente son lot de divertissements et
d'articles.
La course aux achats devient ainsi la normalité
pour beaucoup et de nombreux chrétiens n'en sont
malheureusement pas exempts. Mais qu'est-ce qui
est vraiment normal ?
Malgré ce que les médias et le monde voudraient
nous faire croire, tout le monde ne peut pas
partir en vacances, tout le monde ne peut pas
s'offrir le luxe d'avoir un dressing rempli de
robes, chemisiers, pantalons, costumes,
chaussures assorties aux sacs à main... tout le
monde ne roule pas dans une superbe voiture ! Et
là aussi, les chrétiens ne sont pas exempts. En
effet, même les chrétiens doivent apprendre à
compter.
C'est ainsi que nous pouvons parfois envier le
bonheur des méchants ; nous demander pourquoi,
nous chrétiens, nous sommes privés de vacances
alors que ceux qui ne sont pas enfants de Dieu,
partent vers des destinations de rêve où ils
pourront prendre du repos et se changer les
idées. Nous suivons, croyons et prêchons le Dieu
de l'abondance, le Dieu qui pourvoit, alors
quoi : qu'est-ce qui se passe ?
Tout d'abord, même si Dieu se plaît à faire des
cadeaux à ses enfants et ainsi à les
émerveiller, il n'en reste pas moins que
parfois, à l'instar de Paul, nous pouvons vivre
des temps de disette, de manque ! Le Seigneur ne
nous a jamais dit que chaque jour qui passe
serait facile et que nous aurions tout, et tout
de suite. Par contre, il nous promet d'être là à
chaque instant et qu'en tout temps, nous pouvons
nous appuyer sur Lui.
La deuxième chose c'est que nous confondons
souvent besoins et désirs. Le fait de ne pas
pouvoir s'offrir le dernier blouson à la mode ne
veut pas dire que nous manquons, nous n'en avons
peut-être tout simplement pas besoin (deux
autres blousons étant dans l'armoire !).
Après, « tout ce qui brille n'est pas d'or »,
dicton que vous connaissez probablement bien.
Pourtant, nous sommes souvent bernés ! Combien
contractent des crédits à gogo afin de pouvoir
s'offrir des vacances de rêve comme le collègue,
la dernière robe à la mode, la dernière chaîne
hifi ? Combien vont aussi travailler sans
relâche, la semaine chez un employeur et le
weekend « à leur compte » pour pouvoir offrir à
Madame le luxe de faire voir à ses copines sa
dernière tenue branchée, son dernier beau
bijou ?
Combien de vies tournent toujours autour de
l'avoir ? Même s'il n'y a rien de mal à désirer
pouvoir partir en vacances, se vêtir… nous
pouvons d’ailleurs nous approcher de Dieu pour
lui demander ces grâces, il est important bien
souvent et en particulier pour nous les femmes,
de revoir nos priorités et nos nécessités car
c'est un véritable piège que d'entrer dans
l'insatisfaction et la dépréciation de
nous-mêmes car pas comme les autres. La Parole
de Dieu nous dit que le bonheur d'un être humain
ne dépend pas de ses biens, fut-il dans
l'abondance (Luc 12.15).
Mes ami(e)s, arrêtons de croire le contraire !
Certes, nous avons besoin d'argent pour vivre,
de vêtements pour nous habiller, de pouvoir
prendre du repos et notre Seigneur le sait, Il
nous dit d'ailleurs de ne pas nous inquiéter
pour toutes ces choses. Soyons reconnaissants de
tout ce que nous avons. Regardons le verre à
moitié plein au lieu de voir le verre à moitié
vide. Rendons grâce en cette journée à notre
Seigneur de ce qu'Il nous a choisis ! Nous
sommes l'ouvrage de Ses mains pour manifester sa
gloire. Nous sommes aimé(e)s de Dieu. Il y a
t'il quelque chose de plus précieux ?
Avec toute mon affection.
©
Mars 2015
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