JE PRÔNE LA NON-VIOLENCE !

Matthieu 11.12 - Depuis l'époque où Jean-Baptiste prêchait jusqu'à présent, le Royaume des cieux subit la violence et les violents cherchent à s'en emparer (BFC).

J'aimerais parler de ce verset aujourd'hui car j'entends beaucoup de prédicateurs qui utilisent ce verset dans leur prédication pour enseigner qu'il faut être violent pour s'emparer des choses de Dieu. Or, ce verset est souvent pris hors de son contexte et il ne veut probablement pas dire cela. Le Seigneur Jésus veut exprimer que Jean-Baptiste et Lui-même annoncent le Royaume des cieux, ils en font partie, et ils sont tous les deux victimes de violences : Jean est en prison et Jésus est menacé de mort, les religieux cherchant à s'emparer de Lui. Vous comprenez ce que je veux dire ?

Bien sûr qu'il faut de la détermination pour marcher par la foi ! Bien sûr qu'il faut s'accrocher pour atteindre le but, mais certainement pas par la violence. « Que votre douceur soit connue de tous les hommes » nous disait Paul dans Philippiens 4.5. La non-violence fait partie aussi des qualités qu'il est nécessaire d'avoir pour être ancien (1 Timothée 3.3). Disons-le clairement, un enfant de Dieu ne doit pas manifester de violence, au contraire, il doit être un exemple de calme, de sérénité et de tendresse.

Ezéchiel 34.20 nous dit : « C’est pourquoi ainsi leur parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, Je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre ». Si vous lisez tout le chapitre, vous verrez que la brebis grasse fait référence à un « chrétien » qui domine les autres, qui par son comportement blesse et rudoie les plus faibles. Mes bien-aimés, ne nous cachons pas derrière le verset du jour pour « justifier » un comportement hautain, arrogant, violent, colérique, sous prétexte que ce sont les violents qui s'emparent des bénédictions. Prenons soin de ceux qui éprouvent des difficultés à croire, à avancer, à s'emparer des promesses, à vivre dans la victoire...

« Supportez les faibles » nous dit encore Paul (1 Thessaloniciens 5.14). Le verbe « supporter » était utilisé quand deux soldats portaient un blessé. Exerçons le ministère de l'encouragement mes bien-aimés, aidons, supportons, exhortons...

Bonne réflexion.

© Janvier 2015

        

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