Tu dresses devant moi une table, en face de mes
adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe
déborde. |
Le psaume 23 est un des plus connus par les chrétiens mais
aussi dans le monde, plusieurs cinéastes d’ailleurs l’ayant
utilisé pour des scènes afférentes à des obsèques.
Aujourd’hui, c’est sur le verset 5 que j’aimerais m’arrêter.
Tu dresses devant moi une table. Avons-nous réfléchi à ce
que peut être cette table ?
Apocalypse 3.20 nous dit : « Voici, je me tiens à la porte,
et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec
moi ». La table, le moment du repas est un moment
d’échanges, de dialogues, de partages. Un moment chaleureux,
d’intimité. Jésus aimait ces temps de repas que nous
retrouvons à plusieurs reprises dans les Évangiles.
Aujourd’hui encore, le Seigneur a un profond désir de vivre
ces moments d’échange et de dialogue avec nous et c’est
ainsi qu’Il désire s’asseoir à notre table.
Il nous est dit également dans 1 Corinthiens 11.25 : « De
même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette
coupe est la nouvelle alliance en mon sang, faites ceci en
mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez ». Il nous
est dit aussi dans 1 Corinthiens 10.21 : « Vous ne pouvez
boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne
pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des
démons ». Voilà encore un verset qui nous parle de table.
La Sainte Cène est le dernier repas de Christ avant sa
crucifixion. A chaque fois que nous reprenons ce repas en
mémoire de Lui et de tout ce qu’Il a accompli à la croix
pour nous, une table est dressée. Par cet acte, nous
proclamons également notre appartenance à Jésus, affirmant
ainsi devant l’ennemi de nos âmes, que nous sommes enfants
de Dieu. Voici cette table dressée entre nous et l’ennemi :
Jésus, notre sauveur. Il se place Lui-même entre l’ennemi et
nous, entre la malédiction et nous, entre toutes formes
d’esclavage et nous. C’est ainsi que nous pouvons dire avec
assurance la suite de ce verset : « Tu oins d’huile ma tête
et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce
m’accompagneront tous les jours de ma vie et j’habiterai
dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours ».
Mes ami(e)s, combien d’entre nous prennent la Sainte Cène
par habitude ou tradition ? Arrêtons-nous un instant et
réalisons tout ce qui se passe quand nous partageons le
repas du Seigneur avec notre Seigneur Lui-même. En prenant
le repas du Seigneur, Dieu dresse une table en face de la
maladie, de la peur, de l’angoisse, de tout ce que l’ennemi
veut faire dans notre vie et c'est pour aujourd'hui !
Bonne réflexion !
©
Janvier
2015
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