De tous les temps, la fin du monde a été annoncée
comme proche. Déjà, l'apôtre Paul devait reprendre
l'église de Thessalonique parce que certains ne
voulaient plus travailler pensant que le Seigneur
Jésus revenait bientôt. Un peu avant l'an 1000, le
message des prédicateurs de l'époque était « c'est
bientôt la fin du monde ». Et que dire des
responsables du mouvement des témoins de Jéhovah
(1914 puis 1925...), d'un certain grand couturier et
des « prophètes » qui annonçaient la fin du monde
pour l'an 2000.
Tout ceci pour dire que le seul résultat de ces
annonces, c'est une psychose générale. Je dis
souvent que la fin du monde, pour chacun d'entre
nous, peut arriver à tout moment : un accident, une
mort subite...
Si nous savions que demain nous ne serons plus,
quelles seraient nos priorités ? Chercherions-nous à
en profiter un max ou plus louable, passerions-nous
du temps avec ceux que nous aimons, ou encore notre
souci serait-il de nous préparer à la rencontre de
Dieu ?
Ce matin, j'aimerais nous encourager tous à ne pas
attendre l'extrême limite pour redonner aux vraies
valeurs la priorité afin que nous n'ayons pas un
sentiment d'avoir gâché nos vies. C'est au moment
critique que l'on pourra s'apercevoir de ce qui est
vraiment important pour nous. Si Dieu est à la
première place et si nous manifestons notre amour
envers ceux qui nous entourent, TOUT VA BIEN.
Bonne réflexion.
©
Décembre 2012
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