VA ET FAIS DE MÊME !
Luc 10.30 - Jésus reprit la parole, et dit :
« Un homme descendait de Jérusalem à
Jéricho... ».
Aujourd'hui, j'aimerais m'arrêter sur un passage
de la Bible que tout le monde connaît et qui
pourtant m'interpelle encore en cette journée.
Je vous invite à le lire avec moi : « Jésus
reprit la parole, et dit : Un homme descendait
de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des
brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de
coups, et s’en allèrent, le laissant à demi
mort. Un sacrificateur, qui par hasard
descendait par le même chemin, ayant vu cet
homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi
dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un
Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut
ému de compassion lorsqu’il le vit. Il
s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de
l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre
monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit
soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers,
les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et
ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à
mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir
été le prochain de celui qui était tombé au
milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé
la miséricorde envers lui, répondit le docteur
de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais
de même ».
Dans le contexte de l'époque, les juifs et les
samaritains ne se parlaient pas, je dirais même
qu'ils étaient aux antipodes les uns des autres
et se haïssaient. Ce samaritain allant donner de
l'aide à un Juif pourrait être considéré
aujourd'hui comme un traître, un « rebeu » à ses
origines, à ses traditions. Dans un contexte
normal, ces deux hommes ne se seraient
certainement jamais approchés. Pourtant, ce
samaritain a vu un homme qui souffrait, à demi
mort, dépouillé et il s'est arrêté sur son
chemin pour le secourir.
Vous ne trouvez pas cette histoire
merveilleuse ? Moi si ! Et elle me fait
réfléchir. Voilà un homme qui s'est retrouvé
face au besoin urgent d'un autre homme. La
Parole ne nous dit pas qu'il s'est posé des
questions. Non, cet homme fut ému de compassion
et il a agi. Combien de fois, passons-nous à
côté de la souffrance sans être ému(e)s de
compassion. Il semblerait que notre cerveau
réfléchisse puissance dix pour trouver une
excuse quand il faut aider quelqu'un à se
relever, vous ne trouvez pas ?
Il y a aussi souvent une question qui revient
dans le milieu chrétien c'est : « De quelle
confession es-tu ? ». Parce que si tu n'es pas
de la même que moi, bah bye bye... Cela m'amène
également à une réflexion : faut-il que nous
attendions d'être à demi-mort pour accepter
l'aide d'un frère ou d'une sœur d'une confession
autre que la nôtre ? Nous passons à côté de
beaucoup de bénédictions, tant pour donner que
pour recevoir. « Seigneur, change nos cœurs ! ».
C'est ma prière, sera-t-elle aussi votre
prière ?
Soyez abondamment béni(e)s.
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