SPOTLIGHT !
Jean 8.31 et 32 - …Si vous demeurez dans ma
parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous
connaîtrez la vérité, et la vérité vous
affranchira.
Voilà des années que le Seigneur
nous fait la grâce de pouvoir écrire des pensées
à méditer. Notre sujet de prédilection est
l’encouragement mais nous devons constater que
malheureusement, nous devons bien souvent faire
l’impasse sur ce sujet. Pourquoi ?
L’encouragement à la foi, la capacité de
manifester la puissance de Dieu, le cheminement
dans une vie de victoire… ne peut se construire
que sur une base solide. Il faut des a priori et
l’un d’eux est : vivre dans la vérité ! Or,
force est de constater que le mensonge, sous
différentes formes, est très répandu dans le
peuple de Dieu.
« Si nous marchons dans la
lumière, comme il est Lui-même dans la lumière »
1 nous dit Jean, nous
sommes mutuellement en communion. La majorité
des traductions traduisent : « En communion les
uns avec les autres » mais en vertu du verset 6,
nous pouvons traduire que nous sommes en
communion avec Christ. La conjonction « si »
conditionne toute la suite. Etre en communion
mutuelle avec le Christ ne peut se concevoir
qu’à la condition que je marche dans la lumière,
c'est-à-dire qu’il n’y a plus de zone d’ombre
dans ma vie.
Arrêtons-nous un instant : y
a-t-il quelque chose dans ma vie présente qui
causerait une forte gêne, ou de la honte, si
elle était dévoilée en public ? Si c’est le cas,
nous avons encore des zones d’ombre dans notre
vie. Je ne parle pas ici de notre passé. Nous
avons tous dans notre passé des choses qui nous
font honte. Si nous nous sommes repentis, notre
passé a été pardonné, purifié et oublié par
notre Seigneur. Je ne parle pas ici non plus de
ce qui appartient à notre intimité, nous avons
droit à une vie privée, même notre vie est
cachée en Christ. Je parle ici du mensonge,
petit ou grand, qu’il soit verbal ou en actes.
Ces choses qui nous semblent « insignifiantes »
et que nous cachons : que ce soit un revenu au
fisc, des images de télévision ou internet, des
comportements violents dans le foyer, des
relations ambiguës avec une autre femme ou un
autre homme que notre conjoint, des bavardages
médisants autour d’une tasse de café, une excuse
bidon, une infraction volontaire au code de la
route… La liste est très très longue !
La Parole nous dit clairement que
le père du mensonge, c’est le diable 2.
Donc, à chaque fois que nous mentons, nous
faisons la volonté du diable. Nous nous trompons
nous-mêmes si nous croyons que personne ne le
saura. Ce qui se fait en secret sera dévoilé
nous dit Jésus 3.
Même si ce n’est pas toujours ici-bas, le Grand
Dieu de l’univers sait TOUT et un jour ces
comportements tourneront à notre confusion si
nous ne les réglons pas aujourd’hui !
Avant chaque parole ou chaque
action nous devrions nous poser cette question :
si un jour je devais rendre compte de cette
parole ou de cette action, me sentirais-je
obligé de mentir à ce sujet ?
Un dernier conseil : si vous
voulez un stimulant à marcher dans la lumière
pour tirer tout le bénéfice de cette position,
prenez conscience que le Seigneur est
constamment à côté de vous et qu’Il peut lire
dans vos pensées comme dans un livre ouvert.
2 Pierre 3.9 - Le Seigneur ne
tarde pas dans l’accomplissement de la promesse,
comme quelques-uns le croient ; mais il use de
patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun
périsse, mais voulant que tous arrivent à la
repentance.
Nous expliquions ci-dessus la
nécessité de vivre dans la lumière, dans la
vérité en combattant farouchement les zones
d’ombre du mensonge dans notre vie. Cet
avertissement n’a pas pour but de créer de la
crainte, bien qu’une saine crainte de Dieu soit
salutaire, mais il a pour but de nous
sensibiliser à la repentance.
Nous avons une tendance innée à
minimiser les conséquences de ces zones d’ombre.
Le Seigneur n’est-Il pas un Dieu de grâce ?
Certainement Il l’est mais c’est aussi un Dieu
équitable, juste et véridique. Quelquefois, nous
interprétons les « silences » de Dieu sur notre
vie comme de la tolérance, un acquiescement, Il
sait combien nous sommes faibles alors Il
compatit ! Détrompons-nous, notre Dieu est un
feu dévorant qui est prêt à consumer tout ce qui
Lui fait horreur.
A cause de cette façon de voir,
nous continuons à trimbaler nos « casseroles »
de moment de faiblesse à répétition. A certains
moments, parce que nous arrivons à nous
maintenir plus ou moins correctement, nous
pensons que nous ne chuterons plus, mais une
nouvelle « opportunité » s’offre à nous et nous
retombons de plus belle. Nous n’avons pas réglé
le problème à la racine parce que nous avons été
trop conciliant avec nous-mêmes.
C’est tellement plus facile de
croire à la compassion immense du Seigneur que
de chercher à solutionner nos problèmes. Nous
usons ainsi, nous abusons même de la patience du
Seigneur. C’est aussi insensé de croire cela que
de croire qu’un sportif peut être un champion
sans entraînement, qu’un soldat peut gagner la
bataille sans arme, une rose entre les dents et
les mains dans les poches.
Bien sûr que le Seigneur a de la
patience. Son amour et sa miséricorde Lui donne
une patience dont on ne peut mesurer la
profondeur. Justement, nous devrions trouver
dans cette miséricorde l’encouragement à changer
de comportements. Si nous nous retranchons
derrière l’amour de Dieu pour continuer à faire
ce que nous avons envie de faire, nous
démontrons par-là que nous n’avons pas compris
cet amour. Comprendre comment nous sommes aimés
ne peut que nous contraindre à changer pour
plaire de plus en plus à Celui qui nous aime,
non ?
Jean le baptiste dira à ceux qui
venaient pour se faire baptiser : « Prouvez
donc, par vos actes, que votre désir est sincère
et que vous voulez réellement changer. Ne vous
imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : Nous
sommes les descendants d’Abraham » 4.
Ne nous imaginons pas qu’il suffit de répéter :
« Je suis chrétien, je vais à l’église toutes
les semaines, je fais ceci ou cela, je crois en
la croix… ». Prouvons que nous avons un désir
sincère de changer en cherchant la victoire qui
est en Christ. Démontrons que nous avons compris
l’amour que Dieu a pour nous en vivant la pleine
liberté qui se trouve dans la vérité, libre,
libre, libre…
Jacques 5.16 - Confessez donc vos
péchés les uns aux autres, et priez les uns pour
les autres, afin que vous soyez guéris : la
prière du juste, faite avec ferveur, a une
grande puissance.
Nous avons parlé de sortir de nos
zones d’ombre, de marcher dans la lumière en
évitant toutes actions, toutes paroles qui nous
mèneraient dans le mensonge. Mais il faut
constater qu’il est difficile de sortir du
compromis lorsque nous y avons sombré.
Sommes-nous obligés de perpétuer des rechutes
dans nos domaines de faiblesse ?
Malheureusement, nous avons
oublié cette recommandation de Jacques et
peut-être que l’absolution prônée par la
religion y est pour quelque chose. Différentes
prédications viennent étayer le fait que nous
pouvons y arriver tout seul, il suffit de
prendre sa victoire en Christ. Nous négligeons
ainsi la pensée que nous fonctionnons comme un
corps. L’assemblée des disciples du Seigneur est
un corps. Si nous observons notre corps, nous
nous rendons compte qu’il se mobilise pour
résister aux agressions et venir au secours du
membre qui a des difficultés.
D’autres se sont ouverts mais ont
été profondément déçus, les « confidences » ont
été divulguées au déshonneur de leur réputation.
Il est vrai que de graves maladresses ont été
commises mais pourtant, le Seigneur est derrière
sa Parole pour démontrer qu’elle est la vérité.
Jacques nous dit : « Afin que
vous soyez guéris ». Le mot « guéris » a une
connotation de restauration, de rétablissement.
Prenons conscience que la restauration, le
rétablissement après une chute et finalement la
victoire complète passent très souvent, pour ne
pas dire toujours, par une confession à un autre
membre du corps. Bien sûr, le choix judicieux de
ce membre est primordial afin que cette
confession ne se transforme pas en confusion.
Les zones d’ombre enrayent la
puissance qui accompagne la prière. Nous pouvons
chercher du secours auprès de Dieu mais il
existe comme une barrière, nous avons
l’impression que nos prières ne montent pas plus
haut que le plafond. C’est normal, nous ne
sommes plus dans la lumière. Le seul remède à
cette situation, c’est de trouver de l’aide dans
une oreille bien intentionnée et qui pourra se
joindre à nous pour une prière de libération
efficace. Retrouvant le chemin de la lumière,
nous serons dans la joie d’avoir retrouvés notre
pleine relation avec notre Père.
Bonne réflexion.
1 1 Jean 1.7 - 2
Jean 8.44 - 3
Marc 4.22 - 4
Luc 3.8 – Parole Vivante
Copyright
Novembre 2017
©
ez37m.com
|